
J'ai cru perdre ma plume,
Déplumée par l'ardent feu de douleur,
Condamnée à me transformer en écume
Car vers une autre son coeur tournait.
Déçue j'ai perdu en moi confiance,
Bersée par un oreiller froid de larmes,
Avec qui j'ai fait que mes nuits se fiancent,
L'exil de survie étant ma dernière arme.
Déplumée par l'ardent feu de douleur,
Condamnée à me transformer en écume
Car vers une autre son coeur tournait.
Déçue j'ai perdu en moi confiance,
Bersée par un oreiller froid de larmes,
Avec qui j'ai fait que mes nuits se fiancent,
L'exil de survie étant ma dernière arme.
Perdue, mes pats ont croisé sa douceur,
Lui, il me disait que j'étais belle,
Qu'une fille comme moi méritait mille faveurs,
Il me rendait mon sourire caramel.
Il fleurissait le jardin de mes pensées,
Redonnant vie à la rose amour qui fanait,
Considérant ce qu'en moi je trouvais incensé,
Me réconfortant face à ce qui me penait.
Peu à peu je m'y suis accrochée,
Mais au fond de moi je savais,
Qu'elle y était profondément attachée,
A cet homme que je lui enlevais.
J'étais le soleil de son coeur,
Comme une autre dans le passé pour mon bien aimé,
Enfin, je constatai avec terreur,
Ce que dans ce couple, j'allais semer.
Et cette femme allais endurer,
Ce que mon passé m'avait fait traverser,
Devant mon miroir j'ai pleuré,
Nez nez avec la femme que je devenais.
J'ai brisé l'envol de cet amour sincère,
Arc-en ciel couleur douceur en mon coeur,
Pour qu'elle n'attrape pas cet ulcère,
Qui m'avait autrefois fletrie de douleur.
Abattue j'ai tourné les yeux au ciel,
Pleine de remords imploré sa lumière,
Soudain le réconfort de sa présence miel,
J'ai retrouvé au creux de mes prières
Lord Yoka
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